Publié : mar. 22 avr., 2014 19:58
Je n'avais pas encore 2 mois lorsque mon père me plaça dans un couffin à l'arrière d'une Manta SR de 1974 rouge avec son capot noir. Ce jour-là, un événement familial précipité m'a imposé un trajet Mont-de-Marsan - Pont l'Evêque en une traite (750 km). Voilà ce que découvrirai un Psy s'il devait creuser mon enfance pour comprendre mon addiction à la marque au blitz.
La famille s'agrandissant quelques années suivant, la Manta fut vendue à mon plus grand désespoir. Sa remplaçante, une Ascona jaune pâle avec le toit noir, c'était moins fun mais c'était une Opel. Vers 8 ans, je me consolait en lisant, re-lisant les encyclopédies dédiées à l'automobile (Alpha Auto en l'occurence) et je fini par m'imprégner de la belle histoire d'Opel dont je fut rapidement passionné.
De mon rêve de gosse je m'étais promis d'acquérir un jour une Manta SR. Mais sur le chemin de l'adolescence, assis à l'arrière de la R20 TS familiale arrêtée à un feu rouge dans les rues de Bourges, mon regard a croisé pour la première fois une Calibra rouge avec ses phares jaunes. J'avais été bluffé par cette Opel à l'allure sportive et futuriste, aux lignes élancées et fluides à côté de notre R20 basique et rectangulaire.
Dix années se sont écoulées quand à 22 ans j'achète une Calibra rouge 16v de 1991. Irrémédiablement je devient passionné de cette gamme et notamment de son histoire. Je trouve un club (le club calibra) et je rencontre quelques passionnés de Calibra et d'Opel. Un club qui se scinde en 2006 donnant naissance au club Calibra-Classic dont je suis le vice-président aujourd'hui depuis sa fondation.
En 2005, j'ai un premier enfant, tout va bien à bord de la Calibra, mais en 2008, l'annonce de l'arrivée d'un deuxième enfant sonna comme un vieux prétexte foireux de la part de ma femme pour changer de voiture. Faute d'argent, je revend ma Calibra (le jour de mes 30 ans en 2008). Quelle erreur...
Le stéréotype du bon père de famille français et son monospace. Certes je dégote une Zafira OPC pour ne pas quitter ma marque fétiche et me complaire dans quelque chose d'assez dynamique mais il suffit de quelque temps pour me rendre compte que je suis bien loin de mes rêves de gosse. Je le revend au bout de 4 ans à l'arrivée de notre 3ème enfant. Je trouve une Omega B 3.0L pour redescendre un peu plus près du bitume et respecter la charte du confort familial demandé
Entre temps j'ai acheté en 2010 une Calibra V6 Rosberg Edition N°927 que je conserve précieusement et qui satisfait mon rêve d'ado. Mais mon rêve de gosse est toujours là, et il va bien falloir un jour que je franchisse le pas de trouver la Manta SR que je recherche.
J'ai 35 ans, je vis près de Bordeaux, j'ai 3 enfants et suis marié. Je suis Chef de District à la SNCF. J'ai deux autres passions, la bière et le Heavy Metal, et sous cet air quelque peu
je suis aussi 1er adjoint au maire de ma commune.
Je suis un ancien nouveau du Franco-Blitz, mes identifiants de 2006 ne fonctionnant plus, je me réinscrit donc pour, à l'occasion, repasser du bon temps avec des passionnés de vieilles Opel
La famille s'agrandissant quelques années suivant, la Manta fut vendue à mon plus grand désespoir. Sa remplaçante, une Ascona jaune pâle avec le toit noir, c'était moins fun mais c'était une Opel. Vers 8 ans, je me consolait en lisant, re-lisant les encyclopédies dédiées à l'automobile (Alpha Auto en l'occurence) et je fini par m'imprégner de la belle histoire d'Opel dont je fut rapidement passionné.
De mon rêve de gosse je m'étais promis d'acquérir un jour une Manta SR. Mais sur le chemin de l'adolescence, assis à l'arrière de la R20 TS familiale arrêtée à un feu rouge dans les rues de Bourges, mon regard a croisé pour la première fois une Calibra rouge avec ses phares jaunes. J'avais été bluffé par cette Opel à l'allure sportive et futuriste, aux lignes élancées et fluides à côté de notre R20 basique et rectangulaire.
Dix années se sont écoulées quand à 22 ans j'achète une Calibra rouge 16v de 1991. Irrémédiablement je devient passionné de cette gamme et notamment de son histoire. Je trouve un club (le club calibra) et je rencontre quelques passionnés de Calibra et d'Opel. Un club qui se scinde en 2006 donnant naissance au club Calibra-Classic dont je suis le vice-président aujourd'hui depuis sa fondation.
En 2005, j'ai un premier enfant, tout va bien à bord de la Calibra, mais en 2008, l'annonce de l'arrivée d'un deuxième enfant sonna comme un vieux prétexte foireux de la part de ma femme pour changer de voiture. Faute d'argent, je revend ma Calibra (le jour de mes 30 ans en 2008). Quelle erreur...
Le stéréotype du bon père de famille français et son monospace. Certes je dégote une Zafira OPC pour ne pas quitter ma marque fétiche et me complaire dans quelque chose d'assez dynamique mais il suffit de quelque temps pour me rendre compte que je suis bien loin de mes rêves de gosse. Je le revend au bout de 4 ans à l'arrivée de notre 3ème enfant. Je trouve une Omega B 3.0L pour redescendre un peu plus près du bitume et respecter la charte du confort familial demandé
Entre temps j'ai acheté en 2010 une Calibra V6 Rosberg Edition N°927 que je conserve précieusement et qui satisfait mon rêve d'ado. Mais mon rêve de gosse est toujours là, et il va bien falloir un jour que je franchisse le pas de trouver la Manta SR que je recherche.
J'ai 35 ans, je vis près de Bordeaux, j'ai 3 enfants et suis marié. Je suis Chef de District à la SNCF. J'ai deux autres passions, la bière et le Heavy Metal, et sous cet air quelque peu
je suis aussi 1er adjoint au maire de ma commune.Je suis un ancien nouveau du Franco-Blitz, mes identifiants de 2006 ne fonctionnant plus, je me réinscrit donc pour, à l'occasion, repasser du bon temps avec des passionnés de vieilles Opel
, voici quelques liens pour te guider dans tes premiers pas :
